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Devenir traiteur : quel statut choisir pour monter son entreprise ?

Vous tenez à cœur de concrétiser votre projet de devenir traiteur. En plus des démarches à effectuer pour monter votre entreprise, vous devez choisir un statut juridique approprié à cette activité. Or, le choix du statut juridique aura une incidence fiscale et sociale sur votre société. Quel statut choisir pour votre entreprise de traiteur ?

La micro-entreprise : pourquoi choisir ce statut ?

Outre les démarches administratives nécessaires pour démarrer votre activité de traiteur, vous devez choisir la forme juridique de votre société. Mais avant d’opter pour un statut en particulier, il est nécessaire de vous renseigner sur Le Mag des Entreprises où vous trouverez les différents statuts juridiques possibles pour votre activité notamment la micro-entreprise. Si vous souhaitez travailler seul, il est préférable de commencer votre entreprise avec ce statut qui est une forme d’entreprise individuelle. L’auto-entreprise relève du régime fiscal de la micro-entreprise et du régime microsocial pour les cotisations et les contributions sociales. D’autre part, les formalités administratives de sa création ont été simplifiées afin d’inciter les Français à créer leur entreprise. Vous avez également la possibilité de choisir l’imposition libératoire ou l’imposition classique et de bénéficier d’une franchise en base de TVA permettant ainsi une comptabilité allégée. En plus des charges sociales simplifiées, vous profiterez d’aides pour votre projet.

Choisir la micro-entreprise pour sa facilité de création

Les démarches administratives pour la création d’une micro-entreprise sont simples et les conditions exigées sont accessibles à toute personne souhaitant créer son entreprise. Il suffit de faire une déclaration sur le formulaire PO en version papier ou en ligne qui sera ensuite transmis à l’URSSAF. Il revient à cet organisme de communiquer l’information auprès du service des impôts et les institutions sociales. Dans le formulaire, il vous faudra renseigner des informations comme votre identité, vos adresses de correspondance et professionnelle si vous en avez, le type d’activité ainsi que le choix du régime fiscal.

Micro-entreprise : pouvoir choisir son imposition et bénéficier d’une franchise de TVA

Au moment de l’inscription, il vous est demandé de renseigner le régime fiscal choisi. Vous avez alors la possibilité d’opter pour l’imposition dite classique ou le prélèvement libératoire. Faute d’avoir renseigné cette condition, le régime de l’imposition classique sera appliqué automatiquement. Concrètement, les frais professionnels liés à votre activité bénéficieront d’un abattement forfaitaire. Cependant, il est possible de le changer au profit du prélèvement libératoire, mais vos revenus seront soumis à des conditions à demander auprès de votre centre fiscal. Concrètement, vous serez soumis à l’impôt sur le revenu avec un taux fixe tout au long de l’année qui s’appliquera sur vos cotisations sociales mensuelles ou trimestrielles.
Par ailleurs, la micro-entreprise vous permet de profiter de la franchise en base de TVA, ce qui signifie que vous n’aurez pas à vous en acquitter. Toutefois, pour bénéficier de cette franchise, vous devez respecter le plafonnement de chiffre d’affaires correspondant à votre activité.

Profiter d’une comptabilité et des charges sociales simplifiées

Avec la micro-entreprise, vous n’aurez à tenir que les registres de recettes et de dépenses qui ne nécessitent pas les services d’un expert-comptable. Ainsi, vous êtes dispensé de la présentation d’un bilan annuel, ce qui simplifiera votre comptabilité. D’autre part, le calcul de vos charges sociales se fait sur la base de votre chiffre d’affaires avec un taux défini en fonction de votre activité. Ainsi, leurs montants seront connus à l’avance.

Bénéficier des dispositifs d’aides pour la création de la micro-entreprise

En tant que micro-entrepreneur, vous pouvez bénéficier de dispositifs d’aides pour vous accompagner dans le financement de votre entreprise. Il s’agit de l’Aide à la Création et Reprise d’entreprise ou ACRE ainsi que de l’aide à la reprise ou à la création d’entreprises ou ARCE. Il est également possible de profiter des dispositifs d’aides financières comme l’Allocation d’aide au Retour à l’Emploi ou ARE et de l’ASS ou Allocation de Solidarité Spécifique, etc.

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